Instagram pour artistes : arrêtez de vous prendre la tête
Instagram pour artistes : arrêtez de vous prendre la tête
Le réseau social qu'on aime détester
Soyons honnêtes deux secondes : Instagram et les artistes, c’est une histoire compliquée. D’un côté, vous savez que votre travail mérite d’être vu. De l’autre, l’idée de passer des heures sur votre téléphone à « créer du contenu » vous donne des boutons. Et puis il y a cette petite voix qui vous dit que vous devriez poster plus, mieux, différemment…
Respirez. On va remettre les choses à plat ensemble.
Votre profil : la vitrine qui compte
Imaginez que votre profil Instagram soit la vitrine d’une galerie. Vous passez devant, vous avez trois secondes pour décider si vous poussez la porte ou pas. C’est exactement ce qui se passe quand quelqu’un arrive sur votre profil.
Votre nom d’utilisateur ? Gardez-le simple. Si possible, votre vrai nom ou votre nom d’artiste. Évitez les trucs du genre « artiste_peintre_92_creation » qui font amateur. Votre photo de profil devrait vous montrer clairement, ou afficher votre logo si vous en avez un. Pas de photo floue, pas de paysage random.
La bio, ces 150 caractères qui font toute la différence. Allez droit au but : qui vous êtes, ce que vous faites, où vous êtes. Et surtout, mettez un appel à l’action. « DM pour commandes », « Lien vers mon site », « Atelier ouvert sur RDV ». Donnez aux gens une raison de vous contacter.
Ce que vous pouvez vraiment partager
arlons contenu. Vous n’êtes pas obligés de réinventer la roue tous les jours. En fait, les gens adorent trois types de posts, et bonne nouvelle : vous pouvez les faire sans devenir photographe professionnel.
D’abord, montrez comment vous travaillez. Vous savez, ces moments où vos mains sont pleines de terre, de peinture ou de sciure ? C’est ça qui fascine les gens. Ils veulent voir le bordel créatif, les essais ratés, la tasse de café à côté de votre planche à dessin. Pas besoin de mise en scène sophistiquée, juste votre réalité d’artiste. C’est comme inviter les gens dans votre atelier sans avoir à ranger avant.
Ensuite, vos œuvres finies, évidemment. Mais attention : une bonne photo fait toute la différence. On en reparlera dans un autre article, mais retenez ceci : lumière naturelle, fond neutre, photo nette. Voilà, vous avez déjà fait 80% du boulot.
Et puis il y a tout le reste : ce qui vous inspire, les endroits où vous traînez, les livres que vous lisez, la musique que vous écoutez en travaillant. Tout ça raconte votre univers et permet aux gens de vous connaître vraiment. C’est la différence entre une galerie froide et un atelier vivant.
Ce que vous pouvez vraiment partager
Parlons contenu. Vous n’êtes pas obligés de réinventer la roue tous les jours. En fait, les gens adorent trois types de posts, et bonne nouvelle : vous pouvez les faire sans devenir photographe professionnel.
D’abord, montrez comment vous travaillez. Vous savez, ces moments où vos mains sont pleines de terre, de peinture ou de sciure ? C’est ça qui fascine les gens. Ils veulent voir le bordel créatif, les essais ratés, la tasse de café à côté de votre planche à dessin. Pas besoin de mise en scène sophistiquée, juste votre réalité d’artiste. C’est comme inviter les gens dans votre atelier sans avoir à ranger avant.
Ensuite, vos œuvres finies, évidemment. Mais attention : une bonne photo fait toute la différence. On en reparlera dans un autre article, mais retenez ceci : lumière naturelle, fond neutre, photo nette. Voilà, vous avez déjà fait 80% du boulot.
Et puis il y a tout le reste : ce qui vous inspire, les endroits où vous traînez, les livres que vous lisez, la musique que vous écoutez en travaillant. Tout ça raconte votre univers et permet aux gens de vous connaître vraiment. C’est la différence entre une galerie froide et un atelier vivant.
Combien de fois poster sans y passer votre vie
Vous voulez la vérité ? Trois à quatre posts par semaine, c’est largement suffisant. Vraiment. Vous n’êtes pas obligés de poster tous les jours. L’important, c’est la régularité. Mieux vaut trois posts par semaine pendant six mois qu’un post par jour pendant trois semaines avant de craquer et de disparaître.
Les stories, c’est votre terrain de jeu pour le quotidien. Elles disparaissent au bout de 24h, alors aucun stress. Montrez votre café du matin, un détail de ce sur quoi vous travaillez, le coucher de soleil depuis votre atelier. Ces petits moments créent une vraie connexion avec votre communauté.
Les hashtags sans devenir fou
Ah, les hashtags. Le truc que tout le monde fait sans trop savoir pourquoi. En gros, c’est comme mettre des panneaux indicateurs pour que les gens trouvent votre travail. Mais pas la peine d’en mettre cinquante par post.
Mixez trois types de hashtags. Les génériques genre #art ou #artcontemporain (oui, tout le monde les utilise, mais justement). Les plus spécifiques à votre pratique, comme #ceramiquecontemporaine ou #gravuresurmétal. Et les géolocalisés type #artmarseille ou #artisteprovence. Entre dix et quinze hashtags pertinents, et vous êtes bien.
Construire une vraie communauté (pas une audience)
Vous voulez savoir le secret ? L’algorithme Instagram adore l’engagement. Mais oubliez l’algorithme deux secondes et pensez humain. Quand quelqu’un prend le temps de commenter votre post, répondez-lui. Vraiment. Pas juste un emoji cœur, une vraie réponse.
Allez voir le travail d’autres artistes. Commentez sincèrement ce qui vous touche. Participez aux conversations dans votre domaine. C’est comme dans la vraie vie : pour se faire des amis, il faut d’abord être un ami.
Et les followers ? Franchement, mille vrais fans qui s’intéressent à votre travail valent mieux que dix mille comptes fantômes. Alors non, n’achetez jamais de followers. Jamais. C’est comme inviter des mannequins en carton à votre vernissage.
Les erreurs qui plombent votre compte
Parlons de ce qu’il ne faut surtout pas faire. Les filtres qui déforment les couleurs de vos œuvres ? Évitez. Les gens veulent voir votre travail tel qu’il est réellement. Poster quinze fois dans la journée puis plus rien pendant trois semaines ? Ça déroute votre audience. L’absence totale de texte sous vos posts ? Dommage, c’est là que vous pouviez raconter votre histoire.
Et puis il y a cette tendance à vouloir être parfait. Instagram, c’est pas un catalogue de musée. Les gens aiment l’authenticité, les coulisses, la vraie vie. Votre atelier en bordel, c’est mille fois plus intéressant qu’une mise en scène trop léchée.
Gardez du temps pour créer
Voilà la chose la plus importante : Instagram ne doit jamais manger votre temps de création. Jamais. Si vous passez plus de temps à créer du contenu pour Instagram qu’à créer tout court, il y a un problème.
Fixez-vous des limites. Une heure par jour maximum, par exemple. Ou dédiez un créneau spécifique dans votre semaine pour préparer vos posts. Il existe des outils pour programmer vos publications à l’avance. Ça vous évite d’être scotché à votre téléphone tous les jours.
Rappelez-vous : vous êtes artiste d’abord, instagrammeur ensuite. Votre vraie vie se passe dans votre atelier, pas sur votre écran. Instagram est un outil au service de votre art, pas l’inverse.
Alors oui, il faut être présent sur Instagram en 2025. Mais ça ne veut pas dire y sacrifier votre vie. Un peu de stratégie, beaucoup d’authenticité, et vous verrez que ce réseau social peut vraiment servir votre travail. Sans vous rendre fou.
Instagram vous prend trop de temps et vous éloigne de votre création ?
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